Un régime adaptée aux troubles thyroïdiens

31/01/2020 | Les différents dysfonctionnements thyroïdiens

Thyroïde et alimentation iodée sont indissociables. En effet, la thyroïdite peut survenir lorsque l’iode est moins bien absorbée par l’organisme ou moins consommée. Découvrez les conseils Parinat pour mieux manger, malgré l'hypothyroïdie.

Quels aliments favorisent l'hypothyroïdie ?

Certains aliments de notre régime sont déclencheurs de l’activité thyroïdienne. On parle d’aliments « goitrigènes », susceptibles d’entraîner une hypothyroïdie fonctionnelle. Ce trouble s’accompagne alors d’un goitre c’est-à-dire une augmentation de la taille de la thyroïde pour compenser cette insuffisance. 

Des éléments qui diminuent l’absorption d’iode

L’iode est un élément chimique qui a un rôle majeur dans la régulation de la thyroïde. Certains aliments ne permettent pas une bonne absorption de l’iode et favorise donc l'hypothyroïdie fonctionnelle. Les principaux aliments évoqués sont : 

  • Chou
  • Navet
  • Soja
  • Légumes-racines

Néanmoins, seule une consommation importante et régulière de ces aliments aura des conséquences observables.

Dans notre mode d’alimentation moderne, nous constatons une faible consommation de ces aliments, contrairement aux modes alimentaires de nos arrières-grands-parents. 

Petit conseil pratique : veiller à bien augmenter vos apports en iode et éventuellement, en cas de déficit sanguin ou urinaire, pensez à prendre un complément alimentaire en iode .

Le gluten

Blé, seigle, orge, avoine ont une fausse image de perturbateurs thyroïdiens. Cependant, il a été observé une augmentation de la fréquence des hypothyroïdies chez les personnes atteintes d’intolérance au gluten dans le cadre de la maladie cœliaque. Il s’agit là d’une des complications de cette redoutable maladie qui déclenche alors des maladies auto-immunes dont l’hypothyroïdie.

Le gluten et la fonction thyroïdienne

Les perturbateurs endocriniens

Au cours des dernières décennies, l’environnement est devenu progressivement plus toxique. Nous sommes exposés à un nombre croissant de molécules, ayant un impact sur les fonctions endocriniennes dont la thyroïde. Dès lors, on parle de perturbateurs endocriniens. En effet, les molécules nocives, notamment : 

  • Bisphénol A et S
  • Phtalates
  • Polluants organiques persistants

Même si la maîtrise de son environnement est assez complexe, il est possible d’adopter des gestes-santé quotidiens : 

  • Eviter la surconsommation d’aliments potentiellement contaminés
  • S’orienter vers une alimentation biologique ou d’agriculture raisonnée
  • Occulter un certain nombre de dérivés du plastique susceptible de contenir des phtalates 
  • Privilégier une alimentation riche en polyphénols, fruits et légumes, une assiette colorée antioxydante

Fluor, brome et chlore

D’autres éléments toxiques troublant la thyroïde sont organo-chlorés, organobromés et organo-fluorés : ces différentes molécules contiennent des atomes de fluor, de brome ou de chlore. Ces atomes entrent en compétition avec l’iode : ils appartiennent à la famille des « halogènes » qui sont antagonistes dans des fonctions biologiques au cœur de nos cellules.

Or, nous sommes de plus en plus exposés à des molécules halogènes, ce qui ouvre la porte à certaines prédisposition aux dysfonctionnements de la thyroïde. Dès lors, des apports iodés supplémentaires sont conseillés afin de rétablir l’équilibre. Aujourd’hui, la difficulté est de déterminer avec précision les personnes exposées au chlore, brome et fluor. Dans le doute, une alimentation saine riche en produits iodés est vivement conseillée.

Combler les déficits micronutritionnels

 L’une des principales causes d'hypothyroïdie fruste est le déficit en micronutriments, notamment en cas de déficits modérés. Les apports iodés sont considérés comme insuffisants pour une grande partie de la population française.

Adopter une alimentation riche en iode

La thyroïde devient “paresseuse”, lorsque les apports iodés ne sont pas optimums (150 µg d’iode par jour). Certains aliments sont à privilégier pour réguler son taux d’iode : 

  • Produits de la mer, principale source d’iode
  • Algues
  • Oeufs
  • Produits laitiers

Pour diagnostiquer un déficit, un simple dosage de l’iode dans les urines du matin permet d’avoir une estimation exacte des apports iodés. Si l’on découvre un déficit, il est facile de conseiller des aliments source d’iode. Cependant, si les changements des habitudes alimentaires ne permettent pas de garantir régulièrement cet apport iodé, des compléments alimentaires peuvent être utilisés pour garantir les apports indispensables.

Prévenir la thyroïde durant la grossesse

Les femmes enceintes ont des besoins en iode nettement supérieur à la population générale adulte. Ces derniers doivent être majorés et passent 150 µg par jour à 200µg voire même de 250 µg (selon les normes de l’OMS). Le constat est hélas que la quasi-totalité des femmes enceintes n’obtiennent jamais les apports iodés optimums et se mettent donc en risque d’hypothyroïdie. Une hypothyroïdie au cours de la grossesse aura des conséquences fâcheuses sur la santé de la mère et de l’enfant à venir. Pour la maman, il s’agira de fatigue associée à tous les cortèges de symptômes vus précédemment. En plus, au décours de la grossesse, un risque d’hypothyroïdie post-partum est très fréquent. Quant à l’enfant, les conséquences peuvent être dramatiques : retard de développement psychomoteur et intellectuel. 

Le manque de sélénium et de fer

Le sélénium est un des éléments qui est fréquemment en déficit. C’est un oligoélément essentiel, impliqué dans la conversion de l’hormone T4 en forme T3 active. Nous avons chaque jour besoin d’apport de sélénium dans notre alimentation :

  • 55 µg par jour pour les adolescents et les adultes
  • 60 à 70 µg par jour pour les femmes enceintes et allaitantes

En France, selon les données de l’étude INCA, les aliments qui contribuent le plus aux apports en sélénium pour la population sont les produits animaux (volailles, poissons et viandes pour 30 %) et les produits de panification.

Par ailleurs, les conseils alimentaires visant à augmenter l’apport de fer se tourneront vers une consommation de :

  • Poissons
  • Crustacés 
  • Oeufs de filières oméga trois
  • Noix du Brésil 

Les carences en sélénium concernent davantage les femmes, pouvant expliquer partiellement le lien avec l’hypothyroïdie chez les femmes. Le diagnostic de déficit en fer est facile et repose sur le dosage de la ferritine dans une prise de sang. Lorsqu’un tel déficit est constaté, le traitement le plus efficace est donner un complément alimentaire bien toléré. 

Un déficit en magnésium

Seul, un manque d’apports en magnésium n’est pas suffisant pour entraîner une hypothyroïdie fruste. Cependant, compte tenu de la fréquence de cet carence, il faut en tenir compte.

Un apport normal en magnésium est donc important pour une bonne fonction thyroïdienne. Celui-ci peut être obtenu par une alimentation-santé riche en produits végétaux et complets, parfois même par une complémentation. 

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