Un mode de vie sain contre le syndrome métabolique

17/11/2020 | Zoom sur le syndrome métabolique

Une intervention sur notre mode de vie, simple et efficace, permettra d’éviter l’évolution de ce syndrome et d’améliorer votre qualité de vie. Une dette de sommeil, un stress chronique ou une activité physique insuffisante suffisent pour déclencher le syndrome métabolique.

L’activité physique dans la lutte contre le syndrome métabolique

Bouger contribue à nous maintenir en bonne santé et permet d’améliorer notre condition physique. Aujourd’hui, l’homme bouge moins : emplois qui nécessitent de rester assis, activités de loisirs devant la tv ou l’ordinateur. L’excès de sédentarité et l’absence d’activité physique concernent de plus en plus de monde et favorise l’apparition du syndrome métabolique.

L’excès de sédentarité

L’excès de sédentarité représente le fait de rester inactif, assis sur une chaise devant un écran d’ordinateur par exemple ou dans un fauteuil plus d’une heure sans bouger. L’inactivité prolongée ou la sédentarité favorise de nombreux désordres qui peuvent entraîner l’apparition du syndrome métabolique. Il est donc vivement recommandé de bouger et de marcher quelques minutes au moins toutes les heures. Faire des étirements ou monter des escaliers peuvent être des solutions très utiles et efficaces pour les personnes sédentaires dans leur profession.

L’absence d’activité physique

L’organisation Mondiale de la Santé recommande une pratique modérée et régulière : « Les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient pratiquer au moins, au cours de la semaine, 150 minutes d'activité d'endurance d'intensité modérée ou au moins 75 minutes d'activité d'endurance d'intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d'activité d'intensité modérée et soutenue. » C’est l’un des meilleurs moyens préventif mais aussi thérapeutique pour diminuer la résistance à l’insuline est donc de réagir au syndrome métabolique.

Le manque de sommeil, facteur de risque du syndrome métabolique

Le sommeil est un moment privilégié qui permet à notre organisme de se réguler. Mais pour cela, il nous faut une durée suffisante et une bonne qualité de sommeil.

A savoir : Bien qu’il y ait des variations d’un individu à l’autre, la durée moyenne de sommeil de l’adulte a été évaluée à 7 heures 30 et 8 heures par nuit.

Le respect de cette moyenne semble indispensable pour prévenir le syndrome métabolique mais également d’autres complications : 

  • maladies cardiovasculaires
  • diabète
  • surpoids… 

Il a été observé qu’une dette en sommeil, d’une heure trente par nuit entraînait un risque accru de développer le syndrome métabolique et les problèmes cardiovasculaires et métaboliques associés.

Il est facile de repérer sa durée de sommeil en notant sur plusieurs jours l’heure du coucher et l’heure du réveil. De plus, les objets connectés tels que les montres ou les smartphones permettent d’enregistrer de façon approximative mais néanmoins intéressante la durée de sommeil.

Une durée de sommeil suffisante ne suffit pas 

Bien souvent, malgré les huit heures de sommeil nocturne, la qualité de celui-ci est insuffisante. Il peut s’agir de petits réveils nocturnes ou d’une mauvaise profondeur de sommeil qui résulte à une fatigue ressentie dès le matin. 

De nombreux signes évocateurs d’un sommeil non-réparateur peuvent apparaître : 

  • fatigue matinale
  • tête lourde
  • absence de dynamisme et d’optimisme 

Ce type de trouble du sommeil qualitatif peut également contribuer à l’apparition du syndrome métabolique. 

Si tel est le cas, vérifiez que vous respectez bien les grandes règles d’hygiène du sommeil : 

  • absence d’écran le soir
  • un climat calme et serein avant l’endormissement
  • une pièce fraîche, non surchauffée
  • pas de repas trop tardif, riche ou trop copieux le soir

Stress chronique, facteur amplificateur du syndrome métabolique

Le stress chronique peut constituer un véritable poids qui va modifier votre sensibilité à l’insuline. 

Au cours d’une charge chronique de stress, la personne finit peu à peu par oublier qu’elle est stressée. Qu’il s’agisse de déni, de surmenage ou de surinvestissement professionnel, la personne souffrant de stress chronique veut toujours en faire plus ou manque de recul et de perception de son niveau de stress.

Il existe des questionnaires qui permettent de se poser les bonnes questions afin de repérer le niveau de stress. 

Des analyses biologiques plus objectives permettent de mesurer la sécrétion de cortisol dans la salive et son élévation le matin. Ce test simple non-invasif permet de mesurer la charge de stress et son impact défavorable sur notre santé.

Si vous craignez d’avoir un niveau de stress élevé et que vous souhaitez « le mesurer » rapprochez-vous de votre professionnel de santé ou de votre thérapeute.