Une grossesse sereine avec la micronutrition

15/03/2020 | L’optimisation nutritionnelle autour de la grossesse

Les femmes en désir de grossesse, comme les femmes enceintes, sont souvent demandeuses de conseils nutritionnels, voire même de complémentation alimentaire. On constate que les apports en micronutrition sont loin d’être toujours satisfaits. Découvrez les conseils Parinat pour adapter l’apport micronutritionnel à votre grossesse

Grossesse : vers un risque de déficit en micronutriments ?

De nombreuses études d’observation attestent que les femmes enceintes ou souhaitant enfanter possèdent des apports insuffisants de micronutriments. De plus, les grossesses antérieures, le stress répété et la prise de la pilule contraceptive contribuent à majorer ces déficits.

Par ailleurs, il existe au cours du développement embryonnaire et fœtal une augmentation des besoins micronutritionnels essentiels au développement.

Les folates ou vitamine B9 : rôle crucial pendant la grossesse

Ces vitamines sont essentielles à la préparation et tout au long de la grossesse. Les folates doivent être valorisées tant par un apport alimentaire que par des compléments alimentaires adaptés. Si le conseil de complémentation en vitamine B9 est connu de tous, trois grandes découvertes récentes peuvent bouleverser le regard que l’on porte sur les folates.

Les nouveaux rôles des folates

Les plus récents travaux sur l'embryogenèse mettent en évidence le rôle des micronutriments essentiels dans la régulation épigénétique. Nous connaissions de longue date le rôle de la vitamine B9 dans la prévention des spina-bifida et des défauts de fermeture du tube neural. Aujourd'hui, le rôle préventif des folates, de la méthylation et de la régulation épigénétique s’étend dans bien d'autres domaines.

Les folates n’agissent jamais seules

L’accent est alors mis sur une nouvelle répartition des familles d'acides gras : 

D'autres micronutriments coopèrent et exercent un rôle synergique avec les folates pour une optimisation de cette régulation épigénétique : 

  • zinc
  • vitamine B6
  • vitamine B12
  • méthionine
  • acide aminé Bétaïne

Les acides gras essentiels à longue chaîne telle que le DHA participent également à d'autres niveaux que la méthylation à cette régulation épigénétique.

Les folates, micronutriments essentiels tout au long de la grossesse

Lorsque l'on considérait la prévention des spina-bifida, nous conseillons un apport en vitamines B9 dans les semaines, voire les mois qui précèdent la grossesse. Les nouvelles recommandations tendent à optimiser le statut en folates et en d'autres micronutriments synergiques intervenant dans la régulation épigénétique le plus tôt possible. 

Dès le désir de grossesse, chez les deux parents, il est important d'intervenir le plus tôt possible. En effet, la régulation épigénétique intervient dès le stade de la gamétogenèse (maturation de l'ovocyte, spermatogenèse). Il est donc conseillé d’adopter une supplémentation très précoce, tant pour les hommes que pour les femmes. 

De plus, nous savons aujourd'hui que cette régulation épigénétique continue son influence au-delà de l'embryogenèse tout au long du stade fœtal. Il est donc important de maintenir la prescription de ces micronutriments essentiels jusqu'au terme et parfois au-delà en cas d'allaitement.

Les bienfaits d’une supplémentation en folates

Il existe un consensus médical suggérant une supplémentation systématique avec 0.4 mg/j dès le projet de grossesse (2 mois à l’avance au minimum pour les deux géniteurs). 

L’idéal serait de poursuivre la supplémentation durant les 4 premières semaines de grossesse au minimum et jusqu'au terme. Cette supplémentation est proposée pour 12 semaines après le début de grossesse par le conseil supérieur de la santé et durant toute la durée de grossesse selon le journal de gynécologie obstétrique.

La prise de compléments alimentaires riches en folates permet de nombreux bénéfices : éviter une pathologie redoutable telle que le défaut de fermeture du tube neural. 

Une supplémentation sur toute la durée de la grossesse semble diminuer les risques d’interruption volontaire de grossesse ou les naissances prématurées. D'autres bénéfices attendus concernent de très nombreuses cibles sur lesquelles porte la régulation épigénétique. Il existe également des bénéfices chez la maman, notamment une réduction des risques de troubles de l'humeur post-partum.

Attention à respecter les doses recommandées : les valeurs optimales de supplémentation semblent se situer autour de 400 µg à 800 µg. Au-delà de 1 mg/jour, il pourrait au contraire exister des risques supérieurs au bénéfice

Les micronutriments essentiels à la grossesse

La vitamine D

Les besoins en vitamine D varient au cours de la grossesse avec une augmentation importante des besoins au dernier trimestre. L'ensemble des travaux récents met en évidence un déficit en vitamine D quasi-constant chez toutes les femmes enceintes au dernier trimestre. Compte tenu des nombreux rôles de la vitamine D, tant chez la mère que pour l'enfant, il est primordial d'assurer un statut optimal par une complémentation, plus particulièrement au cours du dernier trimestre. 

Actuellement, les nouvelles recommandations suggèrent une complémentation micronutritionnelle quotidienne dès le début de la grossesse ou dès le début du désir de grossesse. Au minimum, une complémentation quotidienne au dernier trimestre serait idéal. Les bénéfices attendus jusqu’à ce jour concernaient principalement la minéralisation du squelette du bébé, l’absorption du calcium et sa fixation sur les os. 

Actuellement, l'optimisation du statut en vitamine D semble être un indispensable dans de nombreux domaines : 

  • immunologie
  • perméabilité membranaire
  • intestinale
  • maturation du système nerveux central
  • santé cardio-vasculaire
  • rôle antidépresseurs

Il n'existe pas de risque de surdosage lorsque la vitamine D est apportée par l'alimentation (bien souvent insuffisante) ou à travers des compléments alimentaires. Les apports de 400 à 2000 unités internationales par jour n'ont pas montré d'effets secondaires. 

Les compléments alimentaires utilisant l’huile de foie de morue (désodorisée) apportent de la vitamine D en général autour de 5 µg (ANC). Ils sont également une bonne source d'oméga-3 DHA et apportent de faibles doses physiologiques de vitamines A sans aucun risque tératogène. Les besoins en vitamines A sont évalués aux alentours de 700-800 ER/jour. 

Avec une dose adaptée, la vitamine A favorise le bon développement cérébral et visuel du bébé. Il est cependant important de ne pas consommer en excès ce type de source de vitamines. En effet, la vitamine A en surcharge peut s’avérer néfaste et un excès d’apport est tératogène. Cependant, ce risque n'apparaît qu'au-delà de 100.000 unités par jour sur de longues périodes. 

Les apports en fer

Il faut consommer des aliments riches en fer durant toute la grossesse. Les besoins en fer sont toutefois largement augmentés durant le dernier trimestre de grossesse. Les grandes instances de la santé recommandent un supplément de sulfate de fer durant la deuxième moitié de la grossesse. Un apport complémentaire évite l’asthénie et tout retard de croissance utérin. 

La régulation du métabolisme ferreux cérébral plus tardif peut réellement jouer un rôle préventif dans l'apparition de troubles psychiatriques chez l'enfant et l'adulte. Cependant, le choix du type de fer apporté est important. 

S’ils sont apportés sous forme de sels minéraux ou fortement dosés, ces médicaments peuvent majorer l’effet pro-oxydant du fer. Cela entraîne une augmentation du risque d’hypotrophie fœtal.  Pour éviter ce risque, il est conseillé d’utiliser des compléments alimentaires sous une forme « organique ». Ceux-ci permettront une assignation nettement supérieure aux formes minérales et seront par ailleurs bien mieux supportés par la jeune maman. 

Lors d'une supplémentation en fer, il est important d’opter pour une alimentation riche en molécules antioxydantes : 

  • fruits et légumes colorés et variés 
  • epices et aromates 
  • chocolat noir

Ces aliments neutralisent totalement l'éventuel risque de stress oxydant évoqué par certains auteurs lors des complémentations de la grossesse.

L’iode pour favoriser le développement neurologique

Officiellement, une supplémentation doit être justifiée par une carence. Cependant, le journal de gynécologie obstétrique propose une recommandation à faible dose. 

En effet, les travaux épidémiologiques confirment un déficit systématique de l'apport iodé chez l'ensemble des femmes enceintes. 

Les apports recommandés chez l'adulte sont de 250 µg pour une grossesse réussie. 

Il est très exceptionnel que les femmes enceintes consomment suffisamment d'aliments iodés permettant d'apporter quotidiennement ces 250 µg optimum ! 

La complémentation micronutritionnelle trouve ici une place idéale. Un apport complémentaire en iode favorise le bon développement neurologique et thyroïdien et la réduction des goitres du post-partum. 

On veillera toutefois à respecter les doses. En effet, un excès d’apport en iode peut entraîner une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie. A noter que cet excès ne peut apparaître qu'au-delà des complémentations nettement supérieures à 300 µg/jour sur une longue période. Il faut donc rester vigilant sur les risques de cumul de plusieurs compléments alimentaires associant chacun des doses proches des apports nutritionnels conseillés (150 µg).

Calcium, acteur de la bonne santé osseuse

Son absorption court du premier trimestre de la grossesse est majorée pour constituer des stocks. Le calcium sera alors libéré progressivement et son passage vers le fœtus sera favorisé au cours du dernier trimestre pour la constitution du squelette du bébé.

À ce jour, il n’existe pas de consensus strict sur la quantité journalière recommandée qui varie entre 1000 et 1200 mg/jour ou trois produits laitiers. Un apport alimentaire équilibré couvre en général les besoins.

Prévenir les troubles de l’attention grâce au magnésium

Bien qu'il n'existe pas de réel consensus, le magnésium, par son rôle ubiquitaire sur plus de 200 réactions biochimiques essentielles, est très important au cours de la grossesse. 

L’apport nutritionnel quotidien au cours de la grossesse est modeste. Plus de 50 % des femmes ne reçoivent pas les apports nutritionnels conseillés. De plus, au cours de la grossesse, les besoins sont majorés (400 mg par jour). Une optimisation des aliments riches en magnésium et une complémentation en magnésium s'avèrent donc indispensables. 

Un apport optimal garantit une bonne synthèse sur différents niveaux :

  • l'énergie (ATP)
  • le métabolisme de la cellule nerveuse
  • le bon fonctionnement du système immunitaire 
  • la construction osseuse

Des études suggèrent qu’un apport satisfaisant en magnésium favoriserait la prévention des troubles déficitaires de l'attention qui semblent majorés en cas de déficit. Il est important de bien choisir le type de compléments alimentaires car certains sels de magnésium sont mal tolérés et provoquent des troubles digestifs fonctionnels. Il est donc conseillé de s’orienter de préférence vers des sels de magnésium organique ou à libération prolongée qui sont davantage supportés et tolérés.

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