La tomate, un indispensable dans l’assiette

03/12/2019 | Ma cuisine santé

Aujourd’hui, on trouve diverses variétés de tomates, sur les marchés ou dans les grandes surfaces. Cette espèce, considérée comme un légume-fruit, compte plusieurs types botaniques. Il existe des tomates de toutes les formes (ovale, globulaire…) et de toutes les couleurs (blanche, orange, verte, noire…). Découvrez l’histoire de la tomate et ses nombreux avantages.

L’histoire de la tomate

La tomate est le légume-fruit le plus consommé par les Français, en volume. Nombreuses sont les façons de la consommer : 

  • tomates crues en salade
  • tomates cuites au four
  • gaspacho
  • sauce tomate
  • préparations culinaires à base de tomates
  • ketchup
  • tomates séchées

Elles semblent être un incontournable de la cuisine méditerranéenne, de la gastronomie mais également de nos menus au quotidien. En effet, pouvez-vous imaginer la cuisine italienne sans sauce tomate ? Les salades grecques sans tomates crues ? Cependant, elle ne fut introduite en Europe que très tardivement. Originaire des Andes d’Amérique du Sud, elle n’arrivera en France qu’au XVIe siècle, où elle n’est toujours pas consommée. A cette époque, elle est considérée comme une plante d’ornement dans les jardins et les serres. Sa réputation de fruit non-comestible l’a précédée. Au milieu du XVIIIe siècle, son fruit rouge sera baptisé pomme d’amour, mais ce n’est qu’au début du XIXe siècle qu’elle sera introduite dans la cuisine méditerranéenne.

Les bienfaits de la tomate

La tomate est un aliment répandu dans nos assiettes. Elle plaît pour son goût, ses différentes formes et ses multiples usages. En plus de tout cela, la tomate est un légume-fruit riche, avec de nombreux atouts. 

La tomate et ses atouts diététiques

Sur un plan nutritionnel

Les tomates offrent de nombreux avantages, du fait d’une richesse en eau et d’un faible indice glycémique (elles sont pauvres en sucres simples et rapides). La tomate possède un apport calorique bas, qui justifie largement la place qu’elle occupe dans les régimes hypocaloriques. De plus, elle apporte des micronutriments précieux, notamment le potassium : 350 mg pour 100 g de tomates. Cette teneur en potassium contribue à exercer sur l’organisme un effet alcalinisant, c’est-à-dire rééquilibrant du terrain acide. Malgré une opinion légendaire largement répandue, la tomate n’est pas acidifiante, bien au contraire.

Sur un plan micronutritionnel

Toutes les tomates contiennent également une forte proportion de caroténoïdes précurseurs de la vitamine A, notamment l’alpha et le bêta carotène. Notre préférence va vers la tomate bien rouge, car elle renferme un caroténoïde précieux : le lycopène. C’est ce pigment qui donne la couleur rouge aux tomates. Les cultivars (ou variétés) de tomates jaunes, noires ou mêmes tomates vertes n’ont donc que très peu ou pas du tout de lycopène. Ce lycopène a des vertus antioxydantes et il participe à de nombreuses régulations dans l’organisme. Plusieurs études ont montré que la consommation de lycopène prévenait contre de nombreuses maladies, dont les troubles de la prostate pour l’homme. Autre bienfait, ce caroténoïde est un antioxydant efficace pour protéger des méfaits des radicaux libres et des ultraviolets sur la peau. Ainsi, il protège des coups de soleil, du vieillissement cutané et participe même à la prévention des atteintes de la peau.

Consommer la tomate : quelle cuisson privilégier ?

La substance concentrée dans la peau de la tomate, appelée lycopène est indispensable. Afin d’obtenir le plus de bienfaits, il est conseillé de consommer des tomates entières, avec la peau et idéalement issues de filières biologiques ou de culture raisonnée. 

Il est important de bien rincer et laver les tomates avant consommation, quelle qu’en soit la provenance. Pour favoriser l’apparition du lycopène, un apport d’huile est nécessaire. En effet, le lycopène, pour être absorbé, doit être “solubilisé et émulsionné” dans une matière grasse. Idéalement, la cuisson de la tomate entière, dans une huile végétale (huile de colza ou huile d’olive) permettra une extraction optimale de cette substance. La tomate crue consommée sans sauce n’est donc pas une bonne source de lycopène.

En fin d’été et en automne, les tomates sont encore largement présentes dans nos jardins et sur les étals de marché. C’est l’occasion de prendre le temps de préparer des sauces-tomate cuites dans l’huile, qui pourront être conservées ou surgelées, pour une consommation ultérieure. Il est important de profiter des bienfaits généreux de la tomate, tout au long de l’année.

Notre complément aliment pour multiplier les bienfaits de la tomate

La tomate est un légume-fruit au coeur de l’alimentation méditerranéenne. Pour en maximiser les atouts, optez pour un complément alimentaire : L.A.F Curcuma-Pipérine. Tout comme le lycopène, ces comprimés sont riches en antioxydants et régulent l’organisme.