Les solutions naturelles pour mieux vivre le syndrome prémenstruel

27/05/2020 | Zoom sur le syndrome prémenstruel (SPM)

Douleurs, rétention d’eau ou troubles de l’humeur ? Des solutions naturelles, nutritionnelles et micro-nutritionnelles existent et peuvent contribuer à améliorer les troubles.

Les Omega-3 pour contrer le déséquilibre des prostaglandines

La synthèse des prostaglandines se fait à partir des acides gras présents dans nos cellules. Il existe 3 catégories de prostaglandines :

1ère catégorie de prostaglandines : acide arachidonique

Les prostaglandines E2, retrouvées en excès dans le syndrome prémenstruel, proviennent majoritairement de l’acide arachidonique. 

Il s’agit d’un acide gras apporté par une alimentation riche en matières grasses d’origine animale notamment dans les charcuteries. On conseillera donc de réduire sa consommation de viande pour apporter un bon équilibre.

2ème catégorie de prostaglandines : acide gras Omega-3 longue chaîne

À l’inverse, les prostaglandines E3, anti-inflammatoires et insuffisamment produites dans certaines formes de syndrome prémenstruel proviennent des acides gras Omega-3 longues chaînes.

Ils sont apportés par la consommation de poissons gras (sardine, maquereau, hareng, saumon…) mais également dans les œufs de la filière Omega-3. 

3ème catégorie de prostaglandines : acide gras GLA

Cette catégorie de prostaglandines est favorable à l’équilibre hormonal. Les prostaglandines de la série E1 sont synthétisées à partir d’un acide gras particulier, le GLA

Ce dernier n’est pas très abondant dans l’alimentation mais on le trouve en grande quantité dans certaines plantes telles que l’onagre ou la bourrache. Ainsi, l’huile d’onagre et l’huile de bourrache sont fréquemment utilisées en tant que compléments alimentaires dans la prise en charge de certaines formes de syndrome prémenstruel.

À savoir : L’apport lipidique de nos assiettes peut donc jouer un rôle très important dans l’apparition ou la prise en charge du syndrome prémenstruel, plus volontiers lors de présence de signes de gonflement et de rétention d’eau.

Les minéraux pour maintenir l’équilibre ionique

Trois types de minéraux jouent un rôle particulièrement important dans cet équilibre ionique. Le calcium et le magnésium sont les minéraux principaux. Une carence de ces minéraux entraîne la contraction et la douleur. Le sodium et le potassium quant à eux, sont importants pour l’ensemble de nos cellules.

Le calcium pour les SPM douloureux

Les apports en calcium ne sont pas toujours satisfaits par notre alimentation moderne. Un manque d’apport de calcium peut aboutir à des troubles de la conduction nerveuse et à des spasmes musculaires.

C’est ce que l’on observe dans le syndrome prémenstruel :

  • les douleurs abdominales
  • les douleurs pelviennes
  • les douleurs musculaires et articulaires diffuses
  • les migraines.

À savoir : Plusieurs études d’intervention ont montré qu’un apport complémentaire de calcium sous forme de compléments alimentaires était très efficace dans la prise en charge du syndrome prémenstruel.

Le magnésium pour son action directe sur les neuro-médiateurs

Le manque de magnésium est très fréquent et favorise l’apparition du syndrome prémenstruel. Une alimentation riche en source de magnésium sera vivement conseillée mais reste hélas souvent insuffisante. 

La prise de compléments alimentaires apportant du magnésium, sous une forme bien tolérée et bio, associée à de la vitamine B6, pourra être utile pour de nombreuses femmes. 

Le sodium et le potassium pour la rétention d’eau

Notre vie moderne se caractérise par un excès d’apport de sodium et une insuffisance d’apport de potassium. Manger trop salé avant les règles peut donc majorer les syndromes douloureux prémenstruels mais également la rétention d’eau.

Inversement, un apport de potassium que l’on va trouver dans les légumineuses, les céréales complètes, légumes et les noix contribue à un meilleur équilibre ionique.

De plus, certains aliments riches en xanthines favorisent ce déséquilibre ionique. C’est le cas du café, du thé et du chocolat qui peuvent aggraver cette sensibilité particulière. Tant que l’équilibre n’est pas retrouvé, il est conseillé de réduire la consommation excessive de café, de thé ou de chocolat la semaine précédant les règles.

Un régime végétarien pour régler les neurotransmetteurs

Il est possible d’améliorer naturellement la production de la sérotonine avant les règles. L’adoption d’un régime alimentaire à tendance végétarienne ou flexitarienne s’est avérée efficace. 

La simple adoption d’un goûter de fruits frais et de noix, suivi d’un dîner végétarien dans la seconde moitié du cycle menstruel, augmente la production de sérotonine et permet de réduire très fortement ces signes psychiques.

La micronutrition pour augmenter la production de sérotonine

Lorsque le syndrome psychique est trop intense, le conseil alimentaire ne suffit pas. La prise de certains compléments alimentaires peut alors jouer un rôle majeur. Un professionnel formé à la micronutrition peut alors vous conseiller certaines cures :

  • tryptophane
  • plantes
  • vitamines
  • minéraux.

Notre guide pratique pour réduire le syndrome prémenstruel

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