Un mode de vie pour mieux vivre son diabète

03/12/2019 | Tout savoir sur la glycémie

L’incroyable augmentation de l’incidence du diabète dans les pays industrialisés a permis d’attirer l’attention sur le rôle majeur du mode de vie. La connaissance des facteurs impliqués dans le développement de l’insulinorésistance, puis du diabète, permettent de proposer une approche préventive et des solutions naturelles.

Les clés d’une vie saine pour agir sur le diabète

L’adoption d’un mode de vie favorable est au cœur de la prévention et la prise en charge du diabète. Hélas aujourd’hui, la prise en charge diabétique apparaît fréquemment trop tardivement.

Afin de limiter le développement de la première phase du diabète de type 2, il est important de respecter un rythme de vie optimal.

  • L’activité physique : le simple fait de maintenir une activité modérément intense suffit pour prévenir la résistance à l’insuline - la marche rapide de 30 minutes par jour ou marcher entre 6000 à 8000 pas par jour comme le recommande l’OMS peuvent convenir.
  • Le surpoids abdominal : la prise de masse grasse au niveau du ventre représente des facteurs de risque majeur de diabète. Ce surpoids abdominal est lui-même favorisé par la résistance à l’insuline. Nous savons aujourd’hui qu’en cas de surpoids abdominal, une perte de masse grasse même modérée de 5% à 7 % ou de quelques centimètres de tour de taille suffisent à réduire de plus de 60 % des risques de diabète.
  • Le manque de sommeil : aujourd’hui, beaucoup de personnes ne respectent pas leurs besoins physiologiques en sommeil (environ 8h par nuit). Ainsi, on estime que plus de 35 % de la population française manque d’environ deux heures de sommeil chaque nuit. Une telle dette en sommeil associée à une insulinorésistance est un vrai facteur de risque de développer un diabète.
  • Le non-respect des rythmes du jeûne : Chaque jour, la proportion relative de la durée de la phase d’alimentation et de la phase de jeûne est un facteur important dans la santé, dans la survenue de la résistance à l’insuline et l’apparition d’un diabète. Des repas trop copieux et trop tardifs, parfois même des grignotages tard le soir ou la nuit réduisent le temps physiologique de jeûne nocturne et perturbent cet équilibre précieux au quotidien.
  • Le stress : l’augmentation du taux de cortisol, l’hormone du stress chronique, s’accompagne petit à petit de nombreuses perturbations comme la résistance à l’insuline et le diabète de type 2.

Notre guide pratique pour stabiliser sa glycémie

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