Tout savoir sur la glycémie

23/10/2019 | Dossiers bien-être

Le diabète est un mal bien connu dans notre société moderne. Il touche plus de 5 millions de personnes en France, dont 25% des plus de 75 ans. Il se caractérise par un excès de sucre dans le sang. Adopter une bonne hygiène de vie est une solution efficace pour limiter les effets néfastes.

Les trois formes du diabète

Plusieurs types de diabète existent : le diabète de type 1, le diabète de type 2 et le diabète gestationnel. Zoom sur les différentes formes de cette maladie.

Le diabète de type 1

Le diabète de type 1 est encore appelé le diabète insulinodépendant.

Dans ce cas, c’est le pancréas qui est malade car il ne produit plus assez d’insuline. Les cellules du pancréas sont altérées par une maladie auto-immune dont les causes précises sont encore inconnues. 

Le diabète de type 1 se manifeste souvent jeune, chez l’enfant et parfois chez l’adolescent. Son traitement nécessite obligatoirement des injections d’insuline. En effet, l’insuline ne peut pas être prise par voie orale, car la digestion détruit son efficacité dans l’estomac.

Le diabète de type 2

Définition et formes du diabète

Avec plus 400 millions de personnes atteintes dans le monde, le diabète de type 2 représente à lui seul 90 % des cas de diabète. Cette forme de diabète est une problème de désadaptation en grande partie liée au mode de vie actuel. le diabète de type 2 est responsable de nombreuses complications notamment cardiovasculaires et rénales. 

En France, le diabète de type 2 est très fréquent puisqu’on estime à 3 millions, le nombre de personnes diagnostiquées et soignées pour cette affection. De plus, de très nombreuses personnes souffrent d’un léger diabète non diagnostiqué. Des campagnes de repérage et de dépistage sont nécessaires, afin de prendre en charge les patients qui s’ignorent.

Le diabète de type 2 était anciennement appelé « diabète gras de la maturité » car il survenait en effet plutôt à l’âge adulte, après la cinquantaine. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas ! Ce diabète apparaît de plus en plus jeune. Il n’est pas rare d’avoir des adolescents voire même de jeunes enfants atteints de ce type de diabète. Cette seconde forme de diabète est encore appelée diabète non insulinodépendant. Cela signifie qu’il existe encore une sécrétion d’insuline mais cette dernière n’est pas assez efficace.

Le diabète gestationnel

Il apparaît au cours du second trimestre de la grossesse. C’est une forme particulière et préoccupante par ses complications sur le déroulement de la grossesse et qui est également liée à une dysfonction de l’insuline.

Lexique utile du diabète

Trop souvent perçu comme un trouble apparaissant lorsque notre alimentation est trop riche en nourritures sucrées (type gâteaux), le diabète dispose d’un vocabulaire associé bien plus complexe. Il est donc nécessaire de définir les différents termes liés à ce dernier, dont la signification est trop souvent faussée.

Nos aliments sont composés de protéines, de matière grasse et de différents sucres ou glucides. Les glucides apportent de l’énergie aux cellules de l’organisme. Les glucides subissent une digestion dans l’intestin et sont plus ou moins vite dégradés en sucres simples, notamment en glucose. Ces petites molécules sont ensuite absorbées et se retrouvent dans le sang avant d’arriver au foie. Selon le type d’aliments et la nature des repas, la vitesse de digestion et de pénétration du glucose peut varier. 

Les nutritionnistes ont l’habitude de classer les aliments en fonction d’un index appelé l’index glycémique correspondant au pouvoir sucrant, autrement dit, leur capacité à libérer facilement du glucose et à élever rapidement le taux de sucre sanguin. Un index glycémique élevé, proche de 100 correspond à une élévation rapide du glucose après un repas. Un aliment ou un repas à index glycémique faible, proche de 45 par exemple, ne provoque pas cette augmentation intense et rapide du glucose dans le sang après le repas.

La quantité de glucose qui circule dans le sang s’appelle la glycémie et peut être mesurée par une simple prise de sang ou une gouttelette de sang au bout du doigt. Cette glycémie est stable dans des conditions de bonne santé.

En condition physiologique, la glycémie est très régulée entre 0,7 et 1,1 g par litre grâce à l’insuline. L’insuline est une hormone synthétisée par le pancréas qui permet d’utiliser le glucose circulant en favorisant son passage depuis la circulation sanguine vers les cellules. Les cellules utilisent ensuite le glucose pour leur propre énergie ou leur métabolisme. Lorsque l’insuline est absente ou n’est pas efficace, ce passage ne se fait plus, le glucose s’accumule dans le sang, provoquant une hyperglycémie.

Le diabète correspond à une élévation chronique de la glycémie, dont le diagnostic officiel correspond à une glycémie supérieure à 1,26 g par litre de sang.

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