Le soja : idéal pour mon régime flexitarien

12/08/2020 | La santé dans mon assiette

Le flexitarisme fait de plus en plus d’adeptes dans le monde. Son mot d’ordre : la qualité avant la quantité. On retrouve dans les assiettes flexitariennes des menus végétariens qui apportent des protéines végétales comme le soja. Parinat décrypte ce nouveau mode de consommation.

Le flexitarisme, une tendance saine et responsable

Ce régime est né à la fin des années 80 et avait pour but de faire prendre conscience de l’excès de la consommation de viande aux Etats-Unis et des conséquences sur la planète, mais aussi sur notre santé. 

En effet, l’élevage d’animaux destinés à la production de viandes est nocif pour notre environnement. Ce genre d’élevage a notamment pour conséquence de très lourdes émissions de gaz à effet de serre.

On notera également que la production de viandes consommerait 50 fois plus d’eau que la production de céréales. Sans compter qu’une consommation excessive de viande peut être dangereuse pour la santé.

Selon un rapport de WWF France publié en 2017, adopter un régime flexitarien permettrait de réduire de 38% l’empreinte carbone de notre panier de courses, mais également de réduire son coût. Cette réduction laisse ainsi la possibilité d’acheter des produits certifiés et de meilleure qualité, par exemple des produits bio.

Une assiette flexitarienne

Pour adopter un régime flexitarien, il convient d’abandonner en partie nos habitudes alimentaires et d’inverser les tendances négatives des 50 dernières années. On réduit donc sa consommation excessive de protéines animales, de boissons sucrées et de produits industriels transformés. 

Conseils pour une bonne assiette flexitarienne :

  • moins de viande (3 jours sans viande par semaine)
  • moins de poisson (2 repas maximum par semaine)
  • moins de produits industriels et transformés
  • plus de légumes locaux et de saison
  • plus de légumineuses et de céréales
  • plus de labels (label Rouge, label AB, label MSC…)

On privilégie les légumineuses, les céréales et les végétaux. La viande et le poisson ne sont pas bannis de ce régime mais leur consommation est fortement réduite. 

Le soja, un aliment à forte valeur nutritive

Le soja permet de maintenir un régime flexitarien équilibré

Considéré comme l’un des premiers aliments cultivés par l’homme, le soja est une plante originaire d’Asie. De la famille des légumineuses, il bénéficie d’une valeur nutritive exceptionnelle.

Grâce à son apport en protéine et acides aminés, le soja se présente comme une excellente alternative à la viande et au lait. Il est donc idéal pour un régime flexitarien car il permet de maintenir une alimentation équilibrée.

Une source de protéine végétale

Le soja est réputé pour son apport de protéines végétales de bonne valeur biologique. Pour 250 ml de fèves de soja cuites, vous trouverez 100 g de protéines. Cette estimation est supérieure à la quantitée retrouvée dans la viande ou le poisson. De plus, la qualité des protéines contenues dans le soja est aussi bonne que celle contenue dans la viande. 

Une source d’acides gras essentiels

On retrouve également dans le soja des acides gras monoinsaturés et polyinsaturés, ainsi que de l'Oméga-3, essentiels à la structure de nos cellules nerveuses. Par ailleurs, cette plante ne contient pas de cholestérol. Au contraire, il serait susceptible d’abaisser un taux de cholestérol trop élevé.

Un large choix de consommation

Le soja peut se consommer sous différentes formes :

  • lait
  • farine
  • huile
  • yaourt
  • sauce
  • tempeh (tofu) 

Vous l’aurez compris, adopter un régime flexitarien ne vous prive pas des apports nutritifs nécessaires au bon fonctionnement de votre organisme. Ce mode alimentaire a pour but de vous fournir tous les bons apports, sans toutefois dépasser les quantités nécessaires. Vous consommerez moins mais mieux. Ce régime alimentaire a pour avantage d’apporter de nombreux bienfaits à votre organisme, à condition de bien le planifier et d’apporter une variété d’aliments entiers pour éviter les carences nutritionnelles. En cas de doutes ou d’interrogations, votre médecin ou votre nutritionniste pourront vous orienter.