Les traitements contre la rhinite allergique

07/07/2020 | Réactions saisonnières (écoulement nasal, démangeaisons...)

Éviter l’exposition aux allergènes, aérer ses lieux de vie, prendre mesures thérapeutiques médicamenteuses ou encore se désensibiliser... Nombreux sont les traitements permettant de contrer les symptômes de rhinites allergiques.

Deux types de mesures doivent être préconisées : 

  1. Éviter au maximum l’exposition aux allergènes
  2. Traiter par une approche « médicamenteuse » la réaction de l’organisme

Les mesures d’éviction

Eviter de s’exposer à la tonte de gazon

Il est bien sûr très difficile de ne pas s’exposer aux pollens qui sont envahissants à certaines périodes de l’année. Cependant, la personne souffrant de rhinite devra éviter de s’exposer lors de la tonte du gazon ou dans la campagne.

Aérer sa maison

L’éviction des facteurs favorisants sont plus efficaces car plus “maîtrisable”. On pensera donc à bien aérer la maison notamment lorsque vous faites un feu de cheminée. On évitera également le développement des moisissures de maison. Ces dernières apparaissent souvent dans les lieux humides, les caves et les lieux associés à un manque de ventilation. 

Eviter les plantes d’intérieur

Il existe une autre source négligée de moisissures : les plantes d’intérieur. En effet, de nombreuses particules fines et moisissures peuvent se développer sur le terreau. Il est donc conseillé d’éviter les plantes dans cette situation. 

Utiliser des filtres

Il existe actuellement des filtres efficaces pour traiter les particules fines dans les pièces, notamment les chambres. Ces filtres, encore parfois onéreux, sont efficaces et permet de réduire d’un facteur considérable les moisissures, particules et allergènes dans la pièce. 

Traiter sa literie

Traiter la literie par des produits anti-acariens efficaces, disponibles en pharmacies ou en magasins naturels. Le lavage de la literie à une température élevée suffit également à détruire les acariens en grande partie. Pour le matelas, il faudra plutôt utiliser des pièges à phéromones réduisant très efficacement les parasites. 

Enfin il faut éviter de dormir avec les animaux auxquels vous êtes réactifs ou sensibles. 

Limiter le contact avec les fumeurs

Bien sûr, il est recommandé d’éviter tout espace clos et le contact avec un environnement de fumeurs. On notera également de ne pas pratiquer d’activité sportive à proximité d’une zone polluée ou d’une autoroute.

Les mesures thérapeutiques médicamenteuses

Conseil pratique : Lorsque la manifestation apparaît, il conseillé de consulter votre médecin traitant, éviter l’automédication. Celui-ci pourra vous prescrire des traitements anti-allergiques efficaces. Notons que les doses doivent être respectées impérativement selon l’avis d’un professionnel de la santé.

Première classe : 

Les antihistaminiques vont empêcher la dégranulation des mastocytes (à l’origine d’une réaction inflammatoire locale) et le déversement de l’histamine suite au contact avec l’antigène. Ils se présentent sous forme de traitement par voie orale ou de spray nasal. 

On veillera cependant aux effets secondaires. Les antihistaminiques peuvent avoir un effet sur le cerveau et entraîner une somnolence. Votre médecin vous conseillera de ne pas les utiliser avant de prendre le volant.

Le Cromoglicate de sodium peut également être prescrit par votre médecin traitant. Ce traitement va empêcher la dégranulation de ces cellules.

Seconde classe : 

La seconde classe agit sur la réaction inflammatoire. L’allergie se manifeste par des rougeurs, des picotements, et les cytokines inflammatoires entraînent un cercle vicieux qui amplifie la maladie. 

Les corticoïdes sont les anti-inflammatoires les plus souvent prescrit par les médecins dans les rhinites.

Les anti-leucotriènes. Les leucotriènes sont des petites molécules libérées au cours de la réaction inflammatoire et allergique, et responsables des symptômes. L’alimentation peut également jouer un rôle naturel contre ces leucotriènes.

Les décongestionnants agissent sur le symptôme du nez bouché. Il s’agit de spray vasoconstricteur qui vont réduire l’œdème de la muqueuse nasale. 

Dans certains cas, un allergologue peut proposer une désensibilisation spécifique. Les médecins homéopathes proposent également une approche de désensibilisation par des remèdes appropriés similaires à une dose infinitésimale. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin traitant pour plus d’informations. 

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