Réactions saisonnières (écoulement nasal, démangeaisons...)

07/07/2020 | Dossiers bien-être

A l’arrivée du printemps, nombreuses sont les personnes qui souffrent d’écoulements du nez, de rougeurs des yeux et d’éternuements en série. Très souvent, il s’agit d’une rhinite allergique. Découvrez les conseils Parinat pour mieux vivre le changement de saison.

Les rhinites allergiques, des troubles courants

Les rhinites sont des troubles très fréquents et en constante augmentation depuis quelques décennies en Europe. Si elles ne représentent pas une maladie grave, elles peuvent néanmoins être particulièrement invalidantes et sont parfois accompagnées de complications préoccupantes.

Il existe deux grands types de rhinite qu’il convient de différencier :

  • les rhinites saisonnières encore appelées le rhume des foins
  • les rhinites persistantes ou congestives

Toutes les deux se manifestent par un écoulement rhinopharyngé. L’écoulement est souvent clair comme de l’eau mais peut parfois devenir plus épais, muqueux, voire même se surinfecter. On observe également une congestion du nez et des éternuements fréquents.

Lors d’une rhinite allergique, en plus de ces symptômes, d’autres manifestations peuvent également survenir :

  • larmoiement
  • rougeur des conjonctives
  • picotements des yeux et de la gorge
  • petite toux sèche

Occasionnellement, on pourra noter des picotements du palais ou des lèvres. 

Enfin, on observera des conséquences sur l’état général avec de la fatigue et des troubles du sommeil dus à la gêne occasionnée la nuit (le nez bouché). 

Lors d’une rhinite permanente, la congestion nasale domine et les complications vers les sinusites et les douleurs sont plus fréquentes.

Différencier rhinite allergique de printemps et rhume des foins

Il existe une grande variété d’antigènes pouvant déclencher les rhinites allergiques. En effet, entre le printemps et l’été, de nombreuses plantes sont pollinisées. Cela peut déclencher des réactions de sensibilité particulière chez certaines personnes.

Cette forme de rhinite apparaît de façon régulière chaque année et le plus souvent à la même saison. Touchant près de 25 % de la population, elle peut apparaître dès le plus jeune âge et est particulièrement invalidante. 

Elle apparaît sur un terrain allergique que l’on appelle le terrain atopique. Ce terrain peut être héréditaire : des familles sont plus sujettes que d’autres aux rhinites allergiques.

Il s’agit d’une réaction excessive du système immunitaire face à un antigène déclencheur. Ici, l’antigène est d’origine respiratoire, on l’appelle un pneumallergène

Lorsque les manifestations apparaissent au début du printemps (mars- avril), il s’agit le plus souvent d’une rhinite saisonnière liée aux pollens. Ceux-ci sont issus de nombreux arbres ou arbustes tel que le pollen de bouleau, mais également d’autres plantes telle que l’armoise. 

Les fines particules polliniques stimulent le système immunitaire de façon excessive chez certaines personnes déclenchant les nombreux symptômes allergiques.

Lorsque les manifestations arrivent plus tardivement, à la période des foins lorsque les graminées dominent, on parle alors de « rhume des foins ». L’antigène déclencheur et dans ce cas plus souvent lié aux graminées, à la tonte du gazon et aux allergènes provenant des moissons et du foin.

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